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Lachapelle sous Chanéac
6 janvier 2016

Lachapelle, son église et les emprunts russes

 

PLUME

Les emprunts russes

 

L'expression emprunts russes est utilisée de manière courante pour désigner plusieurs emprunts émis par la Russie tsariste aux XIXe et XXe siècles. L'expression est passée dans le langage courant de par l'importance des sommes empruntées et le fait que le régime communiste a répudié ces emprunts peu après son arrivée au pouvoir à la suite de la révolution bolchevique.

Il y a eu plusieurs emprunts russes. Le premier emprunt daterait de 1882. Celui de juin 1906 est un emprunt international signé par la Russie destiné à rétablir les finances après la guerre russo-japonaise (2,25 milliards de francs couverts pour moitié par la France).

 

À la suite de l'alliance tripartite Allemagne - Autriche-Hongrie - Italie, dite Triplice, signée en 1882, la France s'allie avec la Russie en 1892.

Des emprunts d'État, des emprunts de collectivités et des emprunts liés aux compagnies de chemins de fer russes sont lancés. Le plus important est lancé le 10 décembre 1888 par le tsar Alexandre III et remporte en France dès le 11 décembre un immense succès. Ils financent la construction de dizaines de milliers de kilomètres de lignes de chemin de fer, comme le Transsibérien, le développement de nouvelles industries (chimie) et de plus anciennes (mines).

Pendant trente ans, le gouvernement et les médias français vont encourager les épargnants français à investir un total de près d'un tiers de l'épargne française en Russie pour un montant d’environ 15 milliards de francs or.

 

Des campagnes de publicité sont lancées par affiches et dans les journaux français (« Prêter à la Russie, c’est prêter à la France ! »), des commissions étant versées aux journaux et aux banques.

En 1897, le rouble se rattache à l'or.

Les emprunts russes, soutenus par l'État français, sont censés garantir à leur détenteur une « sécurité à 100 % » et des performances intéressantes au regard du marché financier de l'époque.

Cet engouement français pour cette épargne s'est manifesté jusqu'à ce que celle-ci soit unilatéralement répudiée par les bolcheviques en 1918.

Plus d'un million et demi de Français avaient investi dans ces emprunts. Dépités, ils espèrent notamment une reprise partielle de la dette par la France. La France de Napoléon III avait, accepté de rembourser une partie des détenteurs d'obligations, car elle avait jugé être responsable de leur placement auprès du public

Dans les années 1920, des enquêtes montrent que le gouvernement tsariste avait mis en place une véritable organisation de corruption de la presse

française, avec des intermédiaires rémunérés, des comptes en banque secrets et des représentants quasi officiels à Paris, de manière à assurer le succès du placement des emprunts russes dans le grand public 

L’État russe indique avoir « réglé la question des emprunts russes » par un accord signé en 1997 entre la France et la Russie. Mais le président de la République française, ainsi que son ministre des Finances, déclarent de leur côté : « L'accord franco-russe signé le 27 mai 1997 a eu pour effet la renonciation mutuelle des réclamations respectives des gouvernements français et russe. Néanmoins, il n'a pas pour autant éteint les droits de créance des ressortissants français sur le gouvernement russe. La situation n'est donc pas figée ».

Depuis, le gouvernement soviétique d'abord, la Fédération de Russie ensuite, considèrent cette dette comme nulle et non avenue. 316 219 porteurs français, recensés par le Trésor public en 1999, conservent leurs titres (près de 9 millions de coupures en 1999). Une part d'entre eux, 15 644 (au 31 décembre 2009) selon un décompte des associations, continuent d'envoyer leurs lettres de revendication d'une indemnisation décente.

Pour autant, cet accord de 1996–1997, s'accompagne du versement par la Russie à la France 400 millions de dollars, soit, selon les estimations des porteurs eux-mêmes, mais aussi d'observateurs indépendants, moins de 1 % de la valeur actualisée de la dette, dont ils estiment le montant à plus de 40 milliards de dollars.

Un imbroglio d’intérêts de petits porteurs et de relations diplomatiques semble difficile à démêler.

Mais, me direz-vous; quel est le lien avec Lachapelle sous Chanéac?

 

PLUME

Suite au prochain épisode...

 

Source wikipédia

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