Lachapelle pendant la guerre de 14-18
Le 1er Août 1914 la France harassée par la chaleur veille sur ses champs.
Soudain au milieu de l'après-midi, vers 17h00 le tocsin alerte la population qui découvre l'ordre de mobilisation générale affichée sur les murs. Tous les hommes valides de 20 à 46 ans se préparent à partir.
Beaucoup pensent rentrer à Noël...
Personne ne soupçonne encore que la guerre sera si longue et si meurtrière, et, que rien ne sera jamais plus comme avant.
Ce conflit allait concerner 72 pays et jeter 65 millions d'hommes dans une boucherie.
En France, 8 millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de 2 millions ne reverront jamais le clocher de leur ville ou village. Leur nom sera gravé dans la pierre des monuments aux morts. Plus de 4 millions ne survivront qu'après avoir subi de graves blessures, mutilés à jamais.
Les autres s'en sortiront en apparence indemne. Mais tous continueront à vivre avec les souvenirs de l'horreur des champs de bataille (l'éclatement des obus, la boue des tranchées, la vermine...) et s'enfermeront dans le silence.
Alors que nous commémorons le centième anniversaire du déclenchement de la 1ere Guerre Mondiale, voici l'itinéraire de trois Chapelous, parmi vingt-quatre, partis un beau jour d'Août 14 et qui ne sont pas revenus. Leur perte (début, milieu et fin de la guerre) retrace la durée de ce 1er conflit mondial.
Louis Henri Marius DEMARS, chasseur alpin est tombé en Moselle 17 jours après la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France, le 20 Août 1914.
Marius MASSARD, soldat de 1ere classe au 58eme régiment d’infanterie coloniale meurt à Galipoli en Turquie en 1915 et recevra la médaille militaire.
Séraphin FAURE, qui avait survécu à l’offensive du chemin des dames décédera le 23 Août 1918 à l’hopital de Pamiers suite à une intoxication aux gaz.
Photos du Monument au Morts de Lachapelle sous Chanéac avec les noms des 24 chapelous tombés au champ d’Honneur entre 1914 et 1918